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Exposition Architextures, en duo avec Lucie Bitunjac, N5 Galerie, Montpellier , Mars 2023. Merci à Ludovic et Dominique.

Le soir du vernissage de mon exposition à la Galerie du Tableau, le public était au rendez-vous, et mon bonheur d’y voir tant d monde ne fut guère entaché  lorsque la pièce principale chuta à grand fracas (j’avais déjà vécu quelque chose de similaire il y a quelque temps…)

Après quelques heures de recollage minutieux, l’objet, revient comme neuf (ou presque), et retrouva sa place sur le mur.

Cela me fait penser à des diverses cicatrices que nous portons tous, plus ou moins visibles témoins de moments douloureux de notre vécue, notre histoire, notre identité…

Février 2019, j’invite Jérémy Delhomme à partager avec moi les murs de l’Espace GT, à Marseille.

J’adore cet artiste et son travail. Ses peintures et dessins sont à son image, discrets et silencieux. Pourtant, son travail est bien présent, confirmé.

Cela faisait un certain temps, que j’avais envie d’exposer avec Jérémy. Nos travaux se répondent tellement et ont tant de points communs !

L’accrochage fonctionne du tonnerre, nos dessins dialoguent magnifiquement bien. J’en suis heureuse, mais pas surprise. J’en étais certaine !

J’ai eu la chance d’exposer à La Vigie, à Nîmes, quelque années avant qu’elle ne ferme.

Ce fut une excellente expérience de résidence, un accrochage compliqué dans ce lieu exigeant, aux côtés de Claire Colin Collin  et Catherine Sérikoff.

Un grand merci pour l’invitation à Isabelle Viallat, qui a tenu cette galerie unique pendant de nombreuses années.

Il nous reste des catalogues, des photos et des souvenirs chaleureux … 

Une exposition à Mirabeau, à la Maison Bleue, qui se voulait plutôt rouge, selon les mots de son fondateur - rêveur incorrigible, ami d’artistes - inoubliable Fayçal Saadam.

Tu me manques, Fayçal.

On m’a tendu un micro au vernissage de mon exposition à la Mia Gallery à Wroclaw, ma ville de cœur en Pologne.

J’y accueillais de nombreux membres de ma famille et des amis, que je vois très rarement ; des cousines et cousins ; ma chère marraine, qui nous a quittés depuis ; mes amis de la fac ; mes parents, que je sentais fiers de moi. Tout le monde était là.

J’avoue qu’exposer en Pologne me manque énormément. J’en ai eu très peu l’occasion. J’étais donc flattée et je me sentais merveilleusement bien accueillie. Magdalena Mielnicka est une galeriste et organisatrice excellente, elle a su gérer et canaliser mon stress avec un calme de Bouddha.

J’ai adoré cette expérience et je rêve de la renouveler un jour.

Un débat, avec participation de Bernard Muntaner, éditeur et critique d'art, Augustin Giovannoni, docteur en philosophie et Lyse Madar - galeriste, grâce à qui l’exposition a eu lieu.

J’étais invitée à commenter de propositions d’interprétation de mon travail de deux conférenciers de très haut niveau. Les propos me dépassaient grandement et malgré mes dix ans passés en France, le langage soutenu des deux théoriciens était pour moi quelque peu opaque. (Avec du recul je pense que je ne devais pas être la seule.)

Un peu perdue, je cherchais du regard une bouée de sauvetage que m’aurait envoyé quelqu’un du public. Heureusement, les amis prêts à se précipiter à mon secours, ont commencé à poser des questions plus compréhensibles, plus abordables. Merci d’avoir été là … J’attrapais mon souffle… La discussion prenait une forme plus humaine, on parlait enfin de la peinture …  

Je me rappelle très bien de ce vernissage associé à la  soirée de vœux de fin d’année. On était tellement nombreux à l’espace UPE 13, à Marseille, que je commençais à avoir sérieusement peur pour l’intégrité de mes tableaux.

C’était prévisible, sans tarder une œuvre s’est retrouvée au sol. Heureusement, par miracle, elle n’a pas été endommagée et je garde malgré tout un très bon souvenir de cette exposition.

Depuis j’ai eu une autre occasion d’apprendre, que ce type d’accidents arrive de temps en temps.

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