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Murals
Peinture murale, dans le cadre de l'exposition I do paint !, produite par le MAC ARTEUM, Châteauneuf-le-Rouge, pour le Printemps de l'Art Contemporain, avec le soutien de La Région Sud, dans le cadre du dispositif Carte Blanche Arts Visuels, Mai-Juin 2021
La configuration du lieu - un long et étroit couloir – présentait un défi, il fallait créer une peinture qui ne sera jamais vue entièrement de face, toujours en perspective fuyante ou par fragments, autant en lecture occidentale - de gauche à droite, qu'orientale - sur le trajet de retour.
J’ai choisi une composition horizontale, de fines lignes brisées, colorées et vibrantes, qui invitaient le spectateur à se mettre en mouvement.
J’étais contente du résultat. La distance réduite aidait à observer les détails, de s’y attarder.
Puis, selon le contrat, après l’exposition, je me devais de repeindre le mur en blanc, faire disparaitre le fruit de mon travail méticuleux aussi méthodiquement. Drôle de sensation.
En guise de réconfort, j’aime imaginer que, protégé des regards sous son épaisse couche blanche, il demeure là pour peut-être toujours, discret, silencieux, comme endormi.
ABSTRACT WALL PAINTINGS III, 2017, #DE STIJL 100 YEARS
Centre culturel Marcel Pagnol, Fos sur Mer, Juillet - Août 2017
J’ai été invité à participer au 3ème festival de la peinture murale abstraite, organisé par une fondation néerlandaise ACEC, située à Apeldoorn, et qui se déroulait en parallèle dans plusieurs villes européennes, pour célébrer le 100-ème anniversaire du groupe De Stijl.
C’était ma première expérience du genre. J’avais le trac. J’ai opté pour un motif simple et monochrome : un rectangle vertical répété, suggérant une transparence dans les zones de superposition. Pour minimiser le risque de mauvaises surprises, je me suis mis à l’œuvre armée d’un petit rouleau en mousse et de peinture acrylique, mes outils de tous les jours. Le premier module fut raté. En changeant l’échelle il fallait changer les outilles et trouver un autre geste. Ma technique, surtout adaptée à la peinture sur papier, n’autorise pas de retouches.
Coup de blanc et je recommence. Le mur a tout de même 12 mètres de long. Je m’accroche, j’y crois, je vais y arriver…
Même si, au final, je n’étais pas vraiment satisfaite du résultat, je suis contente d’avoir pris le risque de faire quelque chose de nouveau, difficile à contrôler, où la possibilité de ratage faisait partie du jeu. Accueillir l’inconnu, accepter l’imprévu, apprendre, repousser ses limites, surmonter ses peurs, me tester… Une très belle expérience, somme toute.